Christophe Rippert

Rien ne prédestinait Christophe Rippert à devenir acteur. Son enfance, il l’a passée sur les cours de tennis. Il devient comédien par hasard et incarne de toute sa beauté, le personnage de Luc, le séducteur de « Premiers Baisers ». Aujourd’hui, c’est une toute autre carrière que Christophe mène, et avec un succès considérable !

« Jeu, set et match : tape, tape, tape… tape la balle ! »

C’est près de Lyon, à Saint-Priest, que Christophe Rippert voit en jour en 1969. Petit, Christophe est plutôt un garçon calme, qui ne fait pas de vague. Son père est consultant en prologiciels et sa mère travaille dans une maroquinerie. Suite à une mutation de son père, le jeune garçon se retrouve en Île-de-France, à Maule. Il va alors vite se passionner pour un sport en particulier : le tennis. Il commence rapidement les compétitions : « Quand j’ai commencé, je devais être en CM2. Puis, j’ai disputé des championnats et me suis ainsi classé parmi les cent cinquante meilleurs joueurs de tennis de France ». Il passera d’ailleurs un Bac Economique et Social dans le cadre de sports-études. Son bac en poche, Christophe est à la recherche de petits boulots. Il se dit que quitte à bosser, autant faire un job qui paie bien et qui n’est pas trop compliqué. Tout le monde vante sa beauté physique alors, il tente sa chance dans des castings pour tourner des publicités. L’expérience s’avèrera concluante. On le verra dans une pub pour a BNP, sur des affiches du restaurant Hippopotamus ou encore dans une pub pour les chocolats Ferrero. C’est lors d’un de ces castings que son physique fait mouche et qu’une productrice bossant sur la série TV « Premiers Baisers » le remarque. L’aventure commence ici. Nous sommes en 1991. Christophe a 22 ans.

Luc, le playboy de Premiers Baisers

Luc, c’est le meilleur pote de Jérôme, mais s’ils s’adorent, ils ne se gênent pas pour, en général, craquer sur les mêmes filles. Luc veut devenir musicien professionnel, mais en attendant que ça fonctionne, il bosse au Gigastore en tant que vendeur et adore ramener les derniers disques de Roch Voisine aux filles de la série. D’ailleurs, Annette trouve que Roch et Luc se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Il sera l’un des premiers à tombé sous le charme d’Isabelle, au grand désespoir d’Annette. Au fil de la série, son personnage prend de l’ampleur et son côté « je drague tout ce qui bouge » deviendra un peu caricatural. Mais c’est aussi ce qui fait son charme… Il sera le seul comédien à rester dans la série et ses dérivés (« Premiers baisers », « Les années fac » et « Les années bleues ») du premier épisode au dernier ! Au total, il tournera en 7 ans dans 540 épisodes !

Star de la chanson

En parallèle à la série et sentant le potentiel « chanteur pour jeunes filles en fleur », Jean-Luc Azoulay lui fait enregistrer un single test, pour voir si adhésion il y a… Son coup d’essai s’appelera « Un amour de vacances » et s’écoulera à plus de 500 000 exemplaire. Plus qu’un succès, le triomphe est annoncé. Un album suivra dans la foulée avec des singles forts comme « Les garçons se cachent pour pleurer » et « Rien que du brouillard », qui permettront à l’album de frôler les 400 000 ventes. Les premières parties d’Hélène qu’il effectuera au Zénith de Paris et dans toute la France permettront de confirmer sa popularité et l’amour que lui porte le public. Son deuxième album, « A corps perdu », sortira un an après, en 1994. Le succès est moins important mais ce dernier contient de gros tubes, toujours sur les lèvres aujourd’hui comme « Tu m’fais vraiment craquer » (d’ailleurs, y a que moi qui entends son « Là d’suis j’suis tombé à côté » au lieu de « Là d’sus j’suis tombé à côté » ?). L’album se vendra à plus de 150 000 exemplaires. Avec celui-ci, il repartira sur les routes et à Bercy, en première partie d’Hélène. Christophe sort un troisième album en 1996, « Juste ces mots ». Mais le succès de la suite de « Premiers Baisers » s’essouffle et les anciens fans semblent être passés à autre chose. Malgré le très bon titre « Tu es tout c’que j’aime », l’album est un échec.

Et maintenant ? Que devient Christophe Rippert ?

Après l’ère AB, nous avons pu voir Christophe Rippert dans quelques épisodes de « Sous le soleil ». Mais très vite, le jeune homme tourne la page, comme il le confiera en 2020 au site « Télé 2 Semaines » : « Peut-être que si j’avais eu un rôle à défendre au cinéma, j’aurais relevé le challenge. Mais on m’a fermé les portes, le cinéma n’était pas prêt à accueillir des gens des séries ou des télé-crochets. C’est pas grave, c’est la vie. Etant donné que j’aime aller vers ce que je ne connais pas, j’ai arrêté. Je m’en foutais de disparaître. Après AB, j’avais besoin d’un second souffle. Je suis retourné à mes premières amours, le tennis. J’ai monté un club d’entrainement, j’ai coaché des jeunes. Puis, en 2002, j’ai lancé ma société, une agence de création digitale, Happy end, avec laquelle j’ai d’abord fait de la production de contenus pour des marques de luxe, Dior par exemple. De fil en aiguille, j’ai adossé un côté digital à mon activité. J’invente des objets communicants : plateformes, films, sites internet, applications, etc. Puis, avec l’argent de l’agence, j’ai monté une start-up, Heraw. » Start Up qui a de jolis clients elle aussi, comme « Le festival de Cannes », « OCS », « TF1 », HEC Paris, etc. Côté vie privé, Christophe est toujours célibataire (non marié quoi…) et ne souhaite pas avoir d’enfants !

Nom : Christophe Rippert

Date de naissance : 3 mai 1969 à Saint-Priest

Séries phares : « Premiers baisers », « Les années Fac » et « Les années bleues ».

Albums : « Un amour de vacances » (1993), « À corps perdu » (1994), « Juste ces mots… » (1996) et « Free » (2012).

Singles : « Un amour de vacances » (1992), « Rien que du brouillard » (1993), « Les garçons se cachent pour pleurer » (1993), « Ça t’ressemble pas » (1994), « Tu m’fais vraiment craquer » (1994), « À tous ceux qui me disent » (1995), « Je t’ai laissé t’en aller » (1995), « Tu es tout c’que j’aime » (1996), « Aimer pour aimer » (1996), « I’m back » (2010), « Another someone » (2011), « Summertime » (2011) et « Free (2012).